vierge24 août au 23 septembre
LA VIERGE AU MASCULIN

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Comment le reconnaître ?

Là encore, deux types s’opposent. Le « Vierge sage » ou « classique » a ceci de remarquable qu’on… ne le remarque pas; ses traits sont réguliers, fins, sans rien qui choque ou accroche le regard. Lorsqu’on veut le décrire, on reste court. On dit : « Il est beau assez beau » ou « il a un visage régulier ». Le front est assez haut mais sans qu’on puisse en faire un signe distinctif; le nez moyen, droit; les yeux mobiles, scrutateurs, observateurs… et c’est peut-être là l’indice le plus frappant. La bouche est plutôt mince, avec des lèvres finement dessinées mais serrées l’une contre l’autre. La voix porte peu.

De la silhouette, on ne peut dire qu’une chose: ces mercuriens sont généralement sveltes et se déplacent rapidement, avec légèreté; le corps est harmonieux mais les épaules ne sont pas larges et l’ensemble n’est jamais athlétique. La taille est médiocre.

L’autre type, le « Vierge folle », serait dominé non plus par Mercure mais par Vulcain (planète hypothétique, transplutonienne). Il est au contraire facile à caricaturer: il ressemble à Polichinelle. On dit de lui qu’il a une trogne, ou une « gueule », Les yeux sont plus mobiles encore, avec un côté ou « rigolard » ou moqueur… le nez est long, en banane, important dans le visage. Son côté Cyrano. La bouche est expressive, mobile, parfois figée dans un rictus. Le corps n’est pas beau; avec l’âge il s’empâte ou se déforme; il prend du ventre. Il arrive même qu’il y ait en lui quelque chose de difforme ou de grotesque dans son apparence et comme Vulcain son maître, il est fréquent qu’il soit affecté d’une claudication, suite de maladie ou d’accident.

Comment se porte-t-il ?

Les Vierges sont généralement soucieux de leur santé, attentifs à leur alimentation, un peu maniaques ou obsessionnels, craignant les microbes ou la contagion. Ils sont à la fois fragiles et résistants. Ou plus explicitement, ils apparaissent fatigables, accessibles à la dépression, souvent atteints de maux et de douleurs changeants affectant la zone abdominale et les intestins… mais ils récupèrent très vite. Souvent patraques, ils se couchent rarement et se contentent de se plaindre ou de raconter leurs maux… lorsqu’ils appartiennent au type bavard expansif.

Ils sont le plus souvent victimes, à un niveau physique, des conflits ou des angoisses qui les affectent. Il s’agit par exemple de contractures musculaires liées à leur nervosité. L’estomac se ferme, ils ont « la boule dans la gorge » et ne peuvent plus rien avaler. Ou bien souffrent d’indigestion… avec une feuille de salade.

Mais il existe aussi un virginien bon vivant qui fait honneur à sa cuisinière et se constitue une cave raffinée, apprécie les bons restaurants et le confort, se porte bien et sait se préserver du monde extérieur… en faisant appel à un solide égoïsme.

Il est facile à soigner puisqu’il suivra scrupuleusement les traitements qu’on lui ordonne. Son armoire à pharmacie est un modèle du genre! Il peut se faire traiter à l’homéopathie, ayant intérêt à éviter les médicaments « de choc » et n’étant pas rebuté par les doses à prendre à heures et à jours figes.

Il suit aussi facilement les régimes… avec une tendance à en essayer trop et trop souvent. Amoureux de la diététique, il se fournit dans les maisons où on vend des produits naturels ou macrobiotiques. Il jeûne volontiers, par hygiène physique et mentale.

Le danger naît de l’inquiétude qui le tourmente dès qu’il éprouve le plus léger malaise. Il faudrait lui interdire la lecture des dictionnaires médicaux!

Pour mieux vivre, il fera des cures de raisin.., précisément à la saison qui le voit naître. Il mangera des céréales, du blé germé, du céleri, des pommes, de la salade cuite. Mais il ne doit pas abuser des aliments cellulosiques, des légumes verts. Il évitera surtout les aliments à forte fermentation, les féculents ainsi que les graisses, les charcuteries et tout ce qui est difficile à digérer.

Il doit aussi se défier de sa nature sédentaire. Peu sportif, il se refuse à marcher, à faire de l’exercice. A la rigueur, il s’adonnera aux sports d’adresse, au golf miniature, au ping-pong, etc.

Il y a chez lui une prédisposition maniaco-dépressive, c’est-à-dire qu’il passe par des phases dépressives suivies d’états euphoriques.

On lui recommandera le sel de Schussler : Kali Sulfuricum, à prendre régulièrement.

Comment réagit-il ?

Du Vierge classique, on peut dire qu’il est minutieux, précis, attentif aux détails, raisonnable… à perte de vue, recherchant l’ordre, la mesure et la logique en toute chose. Il travaille avec une exceptionnelle efficacité.

Les virginiens ont le goût de la lecture, de la curiosité d’esprit et collectionnent les connaissances dans les domaines les plus divers ; d’où une culture en mosaïque, généralement superficielle mais qui fait son effet. Ils ont la citation facile, étant servis par une mémoire remarquable. On trouve en eux un mélange de scepticisme – ce qui les rend railleurs et caustiques – et de sensibilité à l’irrationnel, voire de superstition.

Ils supportent mal qu’on les interrompe et reprennent leur discours là où ils l’ont arrêté. Critiques et ergoteurs, il n’est pas aisé de discuter avec eux, d’autant qu’ils sont éloquents, persuasifs, habiles à défendre leur raisonnement. Ils adorent être consultés, donner des conseils. Les événements leur donnent souvent raison car ils ont de la logique, du bon sens, des compétences et savent, en outre, tendre des pièges aux autres, calculer, voir au-delà des apparences et de l’immédiat.

La vie quotidienne auprès d’eux n’est pas divertissante car ils sont souvent égoïstes et maniaques. L’imprévu les dérange. Pourtant, dans les circonstances d’exception, leur efficacité est incomparable et quand ils prennent une situation en main, on peut leur faire entièrement confiance. Au-delà de leur égocentrisme, ils sont capables de dévouement extrême. Et ça n’est pas le moindre des paradoxes de cette personnalité riche en contradictions.

Autant le Vierge classique est secret, discret, pudique, autant le Vierge vulcain est bavard, impudique, indiscret. Autant l’un est soucieux de conserver en tout une juste mesure, autant l’autre veut faire éclater cet univers raisonnable et passer à la démesure. C’est ainsi que parfois il atteint au génie. Le conformisme de l’un . et son respect des conventions, d’une certaine bourgeoisie qui lui va comme un gant devient chez l’autre un passage à la désacralisation de toutes les valeurs traditionnelles par le rire, la caricature. C’est le « fou » du roi qui fait exploser le pouvoir et traverse le feu sans s’y brûler, parce qu’il fascine par son intelligence, sa lucidité et son esprit.

Pour quoi est-il fait ?

Pour tous les métiers où il faut compter, vérifier, préparer, mettre en ordre, faire preuve de patience, d’exactitude, d’ingéniosité, de discernement: Les qualités virginiennes, dans le travail, sont innombrables.

Du comptable au pharmacien en passant par le bibliothécaire, le documentaliste, le contrôleur… de tout et de n’importe quoi, la marge est vaste. Le virginien est un parfait fonctionnaire, de l’employé des P.T.T. à l’Enarque. En d’autres termes, il est méthodique mais manque d’imagination et surtout du sens de l’aventure. Et c’est prévisible chez un être dont toute la stratégie intérieure vise à assurer sa sécurité. Matérielle et morale.

Il faut aussi tenir compte de sa dimension « serviable » et de son besoin de dévouement, justification d’une vie qui lui apparaît pat ailleurs quelque peu stérile. Et on le retrouvera alors dans toutes les professions altruistes, du serviteur qui ne quittera : jamais ses maîtres, au secrétaire irremplaçable, en passant par le vétérinaire (le Vierge aime les animaux), l’infirmier, le médecin. Débarrassé de ses inhibitions et de ses complexes d’infériorité, il peut monter dans la hiérarchie sociale. La politique pourra le tenter… mais s’il veut toucher au pouvoir, il doit rester Richelieu plutôt que le roi, tirer les ficelles dans l’ombre, jouer les éminences grises.

Parmi les professions où il peut très bien réussir, citons encore le barreau ; il fera un excellent avocat d’affaires, astucieux et plein de ressources. S’il fait des affaires, il faut qu’il sache progresser avec patience et ne pas tenter d’emblée « le grand coup ».

Chez le Vierge vulcain, on trouve les qualités du tribun, l’orateur passionné, l’artiste, le masseur, celui qui « pétrit la matière » et la transforme, utilise le concret, le réel, le sordide pour l’ennoblir.

Lorsque le virginien parvient à ne plus vivre dans la peur de manquer, il peut mettre son intelligence remarquable au service d’une grande oeuvre : littéraire, comme Goethe, Chateaubriand ou Maupassant ; scientifique, comme Cuvier ou Maeterlinck ; politique, comme Richelieu ou Jaurès. ‘

Comment aime-t-il ?

Le Vierge fournit un fort contingent de célibataires. On ne peut y voir un hasard. D’une part, il y a la méfiance ; d’autre part, l’exigence. Le Vierge n’est nullement prêt à se contenter de o n’importe quoi ». Il y a ensuite la peur d’être « floué », trahi, abandonné. Et peut-être plus encore la peur d’être violé, envahi, ou qu’on lui demande des manifestations extérieures dont il’ n’est pas capable. Sa pudeur, son amour du silence ne favorisent : certes pas une communication à laquelle il se refuse de toutes ses fibres. S’il parle, c’est pour aborder tous les sujets sauf ceux qui sont intimes et profonds. Il se défend contre toute intrusion, refuse les excès de la passion. En vieillissant, il se bonifie et se laisse davantage aller aux confidences.

Lorsqu’il se marie, il tend à vivre « à côté » de sa femme et non avec elle. Il fait son devoir, lui assure sa subsistance, se préoccupe de l’éducation de ses enfants. Mais i1 y a des choses dont on ne parle pas. Ça fait des femmes frustrées, insatisfaites, des ménages qui explosent… ou des couples qui, à un certain âge, n’ont plus en commun que les mots-croisés du soir, la télévision et les comptes du ménage.

Le Vierge est souvent fidèle; sinon, il fait ses coups « en douce » par goût profond du secret. II se justifiera en assurant qu’il ne veut pas que sa femme souffre. Car il respecte son foyer.., ou du moins la façade qui subsiste. Il pourra cependant aimer longtemps la même femme si celle-ci a l’habileté – ou l’amour – de l’admirer et de renforcer constamment sa confiance en lui-même, de lui faire une vie douillette et protégée.

Et si c’était ?

Si c’était un animal, nous proposerions la fouine, la fourmi, le termite, l’écureuil…
Et si c’était un arbre : le noisetier ou le sureau. Si c’était une plante : le trèfle ou le serpolet.
Les fleurs.., seraient des champs, tiges de blé mûr mêlées aux coquelicots et aux bleuets.
Et comme condiment : la citronnelle. Une saveur : anisée.
Un métal : le bronze ou l’aluminium.
Une couleur : beige-marron, les couleurs de la terre et des champs.
Comme pierre : la malachite, le jaspe, l’agathe.
Le parfum ; assurément la lavande, celle des armoires qui sentent bon.
Et si c’était un instrument de musique : le tambourin.
Un objet de collection : des boîtes, des assiettes anciennes, des porcelaines.., des collections de collections.

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