homme-poisson-519258320 février au 21 mars
LES POISSONS AU MASCULIN

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Comment le reconnaître ?

Gomme le Verseau, on le reconnaît à son regard. Mais cette fois il ne s’agit pas d’un oeil naïf et enfantin. Celui des Poissons vous traverse sans vous voir; il se porte au-delà, ce qui lui donne un air mystérieux et lointain. Il est d’ailleurs bel et bien perdu dans son univers intérieur, à mille lieus d’un ici où il s’ennuie.

Quelque chose de large et de coupant dans le visage. Le sourire oblique. Il existe des Poissons longs et maigres… ceux dont on ne voit que les arêtes. Le visage est long, avec des pommettes larges, une petite bouche, un menton un peu pointu, un nez long et mince, des grands yeux légèrement globuleux, un corps tout en longueur avec des bras et des jambes qui n’en finissent pas. (Rex Harrisson, Philippe Clay, Sacha Pitoïeff). Et puis, il y a des Poissons enrobés, petits et « courts », avec des bras en « nageoires » (Renan, Harold Wilson), dilatés, avec une face ronde, des épaules charnues, un cou rentré dans le torse. Parfois, les deux types se combinent.

D’une manière générale, les Poissons ont le cheveu maigre et sont prédisposés à la calvitie… Cela agrandit encore le front qui est haut et dégagé. Le regard, toujours rêveur, avec cependant quelque chose de froid et d’indéfinissable. Les dents sont parfois écartées, style « requin »…

Le Poisson « maigre » se déplace vite et silencieusement… comme l’ablette filant dans le courant. Alors que l’autre se meut plus lentement, avec cette souplesse surprenante qu’on trouve parfois chez les « gros ».

Mais l’un et l’autre sont des lymphatiques; le premier plus nerveux, le second plus « amorphe ». Avec de fréquents besoins de stations horizontales et des a absences » qui parfois l’arrêtent en plein mouvement. ‘

Comment se porte-t-il ?

Les Poissons sont souvent atteints de blessures ou de déformations aux pieds. Et plus spécifiquement ceux qui sont nés entre le 22 et le 24 février.

Sur le plan interne, ils souffrent fréquemment de déséquilibre hormonal; le système endocrinien est défectueux. De même, le système lymphatique doit être surveillé. Les Poissons « fabriquent » facilement des ganglions. Ils sont également prédisposés aux troubles digestifs, plus particulièrement intestinaux, parfois hépatiques. Les Poissons doivent éviter le contact avec les contagieux car c’est un « aspirateur à microbes », une « éponge à virus ». Pour peu que les signes d’Eau dominent le thème natal, on peut être sûr qu’il attrapera toutes les maladies d’enfance, plusieurs fois et parfois même à l’âge adulte.

Ils ont tendance à retenir l’eau dans les tissus, à « faire » de la cellulite, des oedèmes, des enflures, des lymphangites. Leur santé dès la jeunesse peut donner des inquiétudes. Souvent patraques, sans pouvoir préciser les symptômes dont ils souffrent, qui sont diffus, vagues et changeants. Pour le médecin, c’est l’énigme.

Sur le plan psychique, il importe de signaler de fréquentes tendances à l’autisme, à la perte de contact avec le réel, à la schizophrénie. Quand ce n’est pas l’alcoolisme, la drogue, qui favorisent cette rupture avec la réalité.

Les Poissons ont le plus grand mal à s’imposer une discipline de vie et leur hygiène alimentaire ou leur rythme de sommeil apparaît des plus fantaisistes. Ils ont souvent soif et devront donc avoir à portée de main des eaux minérales (de préférence non gazeuses), des jus de fruits – surtout du jus de raisin – du bouillon de légumes… Ils peuvent boire du thé et du café, ce qui les stimulera un peu.

On trouve chez les Poissons les deux types d’attitudes à l’égard de l’alimentation; ou bien ils s’en moquent éperdument, mangent n’importe quoi, n’importe quand et font des expériences curieuses, qui vont du végétarisme à la macrobiotique en passant par les régimes, exclusivement fruités par exemple, tout cela de la façon la plus irrationnelle qui soit… Ou bien, ils sont gourmands comme des chats, établissant l’itinéraire de leurs vacances en fonction des étapes gastronomiques dont ils garderont un souvenir impérissable, se font de bons petits plats, même lorsqu’ils sont seuls.

Les uns comme les autres apprécient en général les mets exotiques… qui leur permettent au moins de voyager en imagination. Les premiers auraient intérêt à manger à des heures régulières ; les seconds à se mettre plus souvent au régime, à boire des eaux diurétiques, à manger du poisson maigre, des viandes rouges, des céréales et des légumes verts, en évitant les féculents et les sucreries. Ou à s’imposer quelques jours de jeûne par mois.

Dans la mesure du possible, les Poissons pratiqueront tous les sports nautiques. Les climats iodés leur conviennent mais l’Atlantique leur réussira mieux que la Méditerranée.

Comment réagit-il ?

Don Juan Tenorio était natif des Poissons, ayant vu le jour un 3 mars. Il illustre parfaitement la double nature du signe. Pendant la première partie de sa vie, il s’est donné sans frein à tous les plaisirs, séduisant toutes les femmes pour les abandonner ensuite, insouciant de la peine et des larmes, inconscient. Puis, il comprit que sa quête, dès la jeunesse, n’était autre que celle de Dieu, d’un monde absolu et transcendant. Il prit la robe de moine, allant d’hospices en hôpitaux laver les pieds des gueux et des malades, vivant d’aumônes.

Et ces deux vies, apparemment incompatibles, sont bien le reflet d’une seule soif, d’une seule aspiration : celle qui porte les Poissons à se dissoudre dans un univers qui se trouve hors de lui, à se fondre dans l’inconnu. Dans la jeunesse, la communion peut n’être que sensuelle, l’amour offrant à tout être un moyen de s’oublier. Le côté séducteur des Poissons n’est en fait qu’une fuite de soi et une avidité toujours insatisfaite, puisqu’elle ne comble jamais les aspirations de l’âme.

Les Poissons fonctionnent à l’intuition ; et ils ont intérêt à se fier à leur septième sens plutôt qu’à leur raison… car, de raison, ils n’en ont guère et leur intelligence obéit à des mécanismes mystérieux dont la logique semble exclue. Ils disent d’ailleurs plus volontiers « je sens » que « je pense ». ‘

On leur reproche souvent leur inaction ou une certaine passivité. Ils ont l’air de ne rien faire et, pourtant, pendant ce temps, leur imagination les entraîne très loin… et cela aboutit parfois à des visions géniales… Ils possèdent des dons médiumniques et doivent tenir compte de leurs rêves, qui sont soit prémonitoires, soit révélateurs de leur univers inconscient.

Ils semblent « branchés » sur des longueurs d’onde qui échappent au commun des mortels. On les trouve mystérieux, fuyants, inquiétants ou simplement déroutants. Un côté « savonnette dans la baignoire »…

Ce personnage plus mystique que sensuel, toujours en quête d’un idéal, est dominé par Neptune. Le Poisson jupitérien est plus conformiste, plus pédant, soucieux d’honneurs et facile à émouvoir, indulgent envers les autres comme à ses faiblesses. I1 a plus de chance que le premier et fait preuve, dans l’existence, d’un optimisme que rien ne saurait entamer. Bon et égoïste, il sait se préserver des grands remous de l’existence. C’est pourquoi sans doute les Poissons fournissent plus de centenaires ou de « verts vieillards » que les autres signes…

Le Poisson qui réunit en lui l’optimisme et la bonne volonté du Jupitérien à l’idéalisme et au génie du Neptunien, accède à un destin peu banal… et souvent admirable.

Pour quoi est-i1 fait ?

Le Poisson de type jupitérien a le sens des spéculations financières et peut réussir dans la banque ou gagner beaucoup d’argent

par des jeux de Bourse. Il estime d’ailleurs que l’argent est fait pour tue dépensé. Le Neptunien est moins chanceux dans sa vie matérielle car il n’a aucun sens de l’argent, le dépensant avant de l’avoir gagné, se faisant gruger sans même s’en rendre compte; ses héritages lui échappent.

Les Poissons de type jupitérien s’orienteront parfois vers l’Église où ils sauront satisfaire à la fois leurs aspirations aux honneurs, leur esprit religieux et un certain conformisme. Alors que les Neptuniens se retrouveront à la Trappe, loin du monde et du bruit…

On trouve boa nombre de Poissons dans les métiers qui exigent du dévouement et un sincère altruisme, tous ceux où l’on soigne, de l’infirmier au pédicure, du kinésithérapeute au médecin ou au guérisseur. On les trouvera aussi parmi les psychologues, psychiatres, psychanalystes, rééducateurs…

Ayant le sens de e l’inconscient collectif r, les Poissons réussissent parfaitement dans la publicité ou dans les professions où il faut deviner ce qui touchera les masses. C’est pourquoi ils peuvent aussi faire de bons journalistes, des gens de radio ou de télévision, des cinéastes. Ils sont poètes et visionnaires, comme Victor Hugo.

Leur sens du public les aide à réussir dans le commerce et plus précisément dans 1h8tellerie ou la restauration. Ils savent accueillir et trouver des idées ingénieuses pour séduire le client. Mais, ayant la passion des voyages, ils choisiront souvent des métiers qui leur permettront de satisfaire leur vice. Cela va de l’exploration à.. l’astronomie, et même à l’astronautique en passant par la marine, le nomadisme pur et simple et la vie paisible du hippie

Comment aime-t-il ?

Comme Don Juan, le Poisson joue les collectionneurs, plus soucieux de son tableau de chasse que de la qualité de ses amours: Ou bien, romanesque et sentimental, il met l’élue sur un piédestal et la « divinise ». Malheur à elle, lorsqu’elle montre quelque humaine exigence.

On lui reproche parfois de mal agir mais il ne faut pas le juger selon les critères habituels : il est amoral plus qu’immoral. I1 se dit volontiers i fidèle mais inconstant r. D’ailleurs les tabous et les préjugés lui paraissent méprisables comme tout ce qui limite l’homme. II se prêtera à toutes les expériences, pour se prouver à lui-même qu’il n’est pas prisonnier et surtout pour « éprouver » quelque chose de nouveau. Alors que le Verseau multipliera les expériences pour les « analyser ».

Épouser un Poisson, être charmant, séduisant, infiniment sensible, capable d’attentions extraordinaires et de tendresse, sensuel et bon amant, est toutefois une aventure pleine de périls. Avec lui, pas de sécurité, pas de certitudes, pas de sol ferme sur lequel s’appuyer. L’amour peut se retirer de lui comme les vagues se retirent de la plage. Contre son visage fermé, contre la glace qui le pétrifie, aucun geste n’est possible. Il n’y a plus qu’à abandonner la partie, accepter la défaite pour conserver au moins un semblant d’amitié.

Il faut aussi savoir qu’un Poisson ne sera jamais invulnérable à la tentation et que son rêve peut toujours le porter ailleurs, vers quelque fantasme imprévisible ou que son érotisme – très riche – réagira un jour devant un visage que son imagination transfigurera d’un coup de baguette magique.

Il aime les femmes mystérieuses. Celle qui l’aime ne devrait jamais se dévoiler tout à fait si elle veut conserver sur lui un semblant de pouvoir..

Et si c’était ?

Si c’était un animal : un hippopotame, un pingouin, une otarie, un cygne…
Si c’était un arbre : un platane, un robinier… ou un des ces arbres dont les pieds poussent dans l’eau.
Une plante : les algues, le lin, le seringa.
Une fleur : l’anémone, la jonquille, le lotus, le nénuphar… Un condiment : la noix muscade, le carry.
Un métal : le zinc, le laiton.
Une couleur : le bleu violet, le bleu marine, toutes les couleurs de l’océan.
Une pierre : l’aigue-marine, le corail.
Une saveur… marine, elle aussi; celle des embruns.
Un parfum : l’ylang-ylang.
Et si c’était un instrument de musique: la harpe.
Un objet de collection : coquillages, bagues, photos de nus.

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