scorpion24 octobre au 22 novembre
LE SCORPION AU MASCULIN

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Comment le reconnaître ?

On n’échappe pas à son regard : celui du serpent fascinant la musaraigne. Cet œil d’escarboucle voit tout, s’impose, joue de son pouvoir ; si le diable avait un regard, c’est celui-ci qu’on imaginerait… Avec des lueurs câlines lorsqu’il veut séduire et réduire l’autre à sa merci et des airs de gaieté, pour lui tout seul, lorsqu’il a joué un tour à sa façon.

Il inquiète. Il cultive d’ailleurs ce pouvoir satanique qu’on lui prête. On imagine comment s’est faite la réputation d’un Paganini au violon ensorcelé, qui jouait comme un dieu.., ou un démon et dont la présence fascinait autant qu’elle mettait mal à l’aise. L’œil espagnol, à la Picasso ; ou l’œil du peintre qui examine un trait, une ligne, sans égard pour l’être humain qui se sent disséqué sous ce regard.

Tout en muscle, souvent râblé, trapu, respirant l’énergie, une énergie concentrée, comme celle qu’on perçoit chez le Samouraï avant qu’il tire l’épée, faite d’une vigilance extrême; celle des grands fauves. Les épaules sont larges, les mains puissantes.

L’homme est soit très beau – à la Delon – soit très laid… mais d’une laideur attirante, toujours à cause du regard et de ce « concentré de vie » qu’on perçoit en sa présence. Le nez, souvent, est fort, large à sa base, imposant ou aquilin ; le cheveu dru, qu’il porte volontiers en brosse. Ou la tignasse rousse et hirsute du barbare. Parfois, la bouche est tirée sur le côté par une sorte de rictus, avec de grands éclats de rire et des dents aiguës. Un sourire de loup. Irrésistible pour toute femme qui se sent un peu femelle… Brusque dans ses paroles, tendre dans ses gestes… le contraire, selon le jeu qu’il mène.

Comment se porte-t-il ?

Il a une santé de fer et ne comprend pas comment on peut être malade. Ou bien il passe son temps à souffrir de mille maux sans jamais ralentir son activité. Il est le siège d’une mystérieuse alchimie qui lui permet de trouver dans ses troubles mêmes une force de régénération peu commune. Quoi qu’il arrive, il est toujours debout.

Son énergie a sa source dans sa sexualité. C’est habituellement un amant endurant; mais il peut aussi être victime d’impuissance – car c’est un anxieux – ou de maladies vénériennes, s’il n’y prend pas garde. Son sexe est en tout cas, souvent, le siège de blessures, ulcérations, phimosis, anomalies…

Il est aussi sujet aux hémorroïdes et aux fistules anales. Il doit se soigner, se faire opérer et ne pas traiter ses maux par le mépris, ce qu’il est souvent tenté de faire.

Il faut noter aussi une prédisposition aux ennuis touchant la face : il souffrira de sinusite, de rhinite, de coups sur le nez, cloisons déviées ou recours à la chirurgie esthétique.

Mais c’est en lui-même qu’est le poison le plus dangereux dans sa tendance auto-destructrice, dans la fascination que la mort exerce sur lui, dans cette attirance pour les abîmes et cette présence familière de l’angoisse.

Le Scorpion doit être actif, exercer son endurance. Il sera d’ailleurs particulièrement doué pour les arts martiaux : judo, karaté, sabre japonais… Il aimera également la boxe et le tir à l’arc. Tout ce qui exige de la concentration et de l’attention. Sur le plan alimentaire, il n’est pas porté aux excès et craint rarement l’embonpoint. Il y a même parfois en lui un côté « moine » qui le pousse à mener une vie spartiate, avec un goût marqué pour les aliments naturels. C’est du moins le cas du Scorpion évolué. Celui qui est plus fruste peut prendre de temps en temps une cuite mémorable ou manger ce qui lui est contraire; on â alors affaire au Scorpion qui cède à ses pulsions suicidaires plus ou moins déguisées. Il devra éviter les excitants, tout ce qui est de nature è irriter les muqueuses… alors qu’il aime le piment, le poivre, la moutarde et tous les mets épicés.

Mais ses problèmes sont plus souvent psychologiques que physiques ; ou du moins les derniers, ont-ils clairement leur origine dans les premiers. C’est pourquoi le Scorpion aurait intérêt, alors qu’il est encore jeune, à entreprendre une psychanalyse. L’expérience sera de toute façon fascinante pour ces êtres anxieux, très tôt conscients de ce qu’il existe en eux des pulsions dangereuses pour eux-mêmes. Ou pour ceux qu’ils aiment…

Le médicament homéopathique qui répond à leur signe est Calcarea Sulfurica.

Comment réagit-il ?

L’homme du Scorpion ne fait rien à moitié. Lorsqu’il plonge vers le versant obscur de son être, il peut être très dur, impitoyable au faible, avec un côté cruel, jaloux, intransigeant, se fiant à son seul instinct, agressif dans ses rapports avec autrui, méprisant ceux qui n’entrent pas dans son système de pensée, aimant manipuler les autres, les mener là où il veut.

Mais lorsqu’il abandonne sa « peau de serpent » pour tenter de devenir un « aigle », pour se dépasser lui-même, il peut aller plus loin que quiconque. Son énergie exceptionnelle, son endurance morale, son orgueil et son caractère absolu le conduisent parfois à réaliser de grandes choses, à se dévouer corps et âme à des tâches obscures, à sacrifier son temps, sa santé, sa vie même pour une cause exaltante.

Il a une intelligence pénétrante, beaucoup de perspicacité. II devine le point faible ou l’intention cachée de son interlocuteur. Il « casse » le système pensée des autres avec une efficacité peu commune, détectant aussitôt l’argument fragile ou la faille de l’édifice. Il s’intéresse à la philosophie et la métaphysique, à la science mais on peut lui reprocher un certain sectarisme qui tient plus du refus d’abandonner ses positions que d’une incapacité à changer son fusil d’épaule.

Il est difficile de savoir ce que pensent les natifs, de connaître leurs véritables sentiments ou leurs intentions. On les juge à leurs actes. Ils ont le goût du secret et l’impression d’avoir plus de pouvoir sur les autres lorsqu’ils connaissent leur nature ou leurs désirs, sans s’être eux-mêmes découverts.

Pour quoi est-il fait ?

Le Scorpion peut exploiter ses qualités de perspicacité et d’intelligence dans toutes les professions où il faut tenter de voir de « l’autre côté » des évidences ou des apparences. Ce sera le cas du psychiatre ou du psychologue, par exemple, comme celui du policier, du détective ou de l’enquêteur. Et souvent même aussi du médecin, du chirurgien, du dentiste ou du vétérinaire. Le Scorpion canalisera ainsi certaines des pulsions « sadiques » propres à sa nature, c’est-à-dire celles à travers lesquelles il peut éprouver un plaisir inconscient à faire ou à voir souffrir. II sera de même très intéressé par les expériences de laboratoire, la biologie, la criminologie…

Il s’intéressera aussi à l’alchimie, à l’occultisme, à la radiesthésie, aux pouvoirs paranormaux et aux médecines parallèles. Le Scorpion accepte mal le monde tel qu’il est. Il veut le réformer (Luther en est un exemple} comme il veut changer ceux qu’il rencontre. Sa révolte et son goût pour le pouvoir le pousseront parfois vers la politique, l’action syndicale. Pour lui, quoiqu’il arrive, la fin justifiera les moyens. C’est sa force… et c’est aussi ce qui le rend parfois inhumain. Pour échapper à son angoisse, il a parfois recours à la création et c’est pourquoi on trouve, pour illustrer ce signe, des artistes exceptionnels qui expriment avec une audace et une force rares ce que peu osent crier et jeter à la face du monde.

Il y a dans toute entreprise « scorpionnesque » un défi, un affrontement, qu’il se batte avec la maladie, avec la matière ou avec l’âme humaine. Les obstacles le stimulent et le danger lui donne des ailes. Il n’accepte jamais la défaite, comme cet autre illustre Scorpion, Charles de Gaulle. Mais l’orgueil peut le perdre ainsi que ses tendances à l’auto-destruction qu’on retrouvera parfois dans sa a névrose d’échec ». C’est dire qu’il -peut mettre autant d’acharnement à faire échouer ce qu’il entreprend qu’il peut en mettre à réussir. Cela en toute bonne foi et en toute inconscience.

Comment aime-t-il ?

La passion du Scorpion nest pas de tout repos. Malheur à celle qui tombera dans ses griffes sans savoir à quoi elle s’expose, c’est-à-dire à des jeux subtils de bourreau à victime. Le Scorpion aime les larmes de la femme aimée, il aime le pouvoir de « vie et de mort » qu’il a sur elle, cet art de plonger dans les abîmes du désespoir ou de la porter aux cimes de l’exaltation amoureuse. Les amours du Scorpion ne sont que de successifs affrontements, déchirements, cris de haine et de passion.

Tout homme du signe cherche obscurément la femme initiatrice et sublime qui lui permettrait de rejoindre Dieu. Il la veut pure. C’est pourquoi, si elle cède, il devra l’en punir : la Sainte Vierge ne peut déchoir; il la traitera alors en prostituée, la méprisera, l’avilira. Seule une femme de sa trempe ou ayant compris le mécanisme pourra se défendre et désamorcer le piège.

Peut-être le signe doit-il à ce phénomène inconscient de produire un nombre élevé d’homosexuels. Il y a dans le Scorpion – le plus « sexué » et le plus « sexuel » du Zodiaque – une misogynie puissante et un profond refus du moteur qui le fait avancer: cette énergie libidinale exceptionnelle. Il q a en lui cette fascination de la mort qui lui fait s’attaquer – et avec violence – au principe même de la vie. D’où son mépris pour l’amour et, paradoxalement, l’intensité de ses passions. Lorsqu’il a accompli un certain chemin, il peut choisir de se marier, de sanctifier une ,certain dans la construction d’un foyer, avec des enfants qu’il regardera évoluer avec vigilance ; il sera fidèle à sa femme et cherchera à l’entraîner dans sa « voie » d’où une certaine spiritualité a’est pas exclue.

Et si c’était…

Si c’était un animai : ce serait un loup, un aigle ou un sanglier.
Un arbre : un acacia.
Une plante : le raifort, l’épine-vinette, le houx.
Une fleur : l’orchidée, belle et inquiétante; le stelitzia, entre l’oiseau et l’arme de jet…
Si c’était un parfum : ce serait le santal ou le patchouli.
Un condiment : le poivre et le piment.
Et comme pierre : l’hématite, pierre noire dont le cœur est rouge.
Un métal : le fer.
Une couleur : le rouge sang, le gris fer, le rouille.
Une saveur : âcre.
Si c’était un instrument de musique : il serait à percussion.
Un objet de collection : les armes blanches, couteaux et poignards de toutes sortes…

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