balance 24 septembre au 23 octobre
LA BALANCE AU MASCULIN

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Comment le reconnaître ?

De la finesse, de la grâce; ce sont les mots qui viennent à ‘; l’esprit lorsqu’on veut décrire la Balance. Même l’homme du signe a quelque chose de féminin dans l’apparence, par l’effet de Vénus qui le gouverne. Charmeur, il ne cherche pas à imposer mais à séduire.

Ses traits sont réguliers, les yeux tendres, rieurs, humides, le front haut surmonté de cheveux « mousseux », qui’ permettent parfois de le reconnaître mieux qu’un autre signe distinctif.

Le nez est droit, fin, assez court… indice de volonté médiocre. La bouche est belle, très bien dessinée. L’ensemble s’inscrit dans un ovale très pur. La silhouette est souple, élégante plus que puissante, avec une jolie démarche et le rein bien cambré. C’est un danseur inégalable…

Rien qui choque, rien qui frappe vraiment, si ce n’est la justesse du geste et une sorte de distinction naturelle qu’il possède en tous lieux et en tous milieux. Conrad Moriquand lui prête « un sourire en coup de chapeau »… celui qu’on imagine à Aramis, le plus fin, le plus diplomate des quatre mousquetaires.

Comment se porte-t-il ?

Il ne possède pas une constitution très robuste. Son point faible : les reins. Qu’il s’agisse de l’organe « filtre », lieu d’inflammations, de douleurs, de calculs ou d’autres maux, ou qu’il s’agisse de la zone lombaire, soit des vertèbres qui peuvent se déplacer, soit du muscle lui-même, siège de contractures, lumbagos.

La Balance est le signe de la relation à l’autre et il est intéressant de noter que les reins sont les seuls organes que, de son vivant, on peut donner.

Par ailleurs, le Balance souffre d’une émotivité excessive qui met sans doute en jeu les surrénales ; la violence, le bruit, les gens qui crient ou parlent fort lui font peur, viscéralement et provoquent en lui des décharges d’adrénaline. La circulation sanguine peut aussi en pâtir. Il rougit et pâlit, sous le coup d’une émotion, d’une contrariété ou d’une agression.

On dit que la Balance est le signe de l’équilibre… rien n’est moins vrai : c’est le signe qui est le plus intensément en quête d’un équilibre. Mais il ne faut pas oublier qu’il suffit d’une pichenette sur l’un des plateaux pour que la balance s’affole. C’est dans le « fléau » qu’est sa force, c’est-à-dire dans sa « verticalité », dans sa rigueur, dans son intransigeance. Car ce signe conciliant est aussi un signe « à principes »…

Signe de la juste mesure, la Balance implique le renoncement aux excès et aux imprudences. Si les natifs pouvaient absorber deux litres d’eau par jour – légèrement citronnée pour la « faire passer » – ils s’éviteraient sans aucun doute beaucoup d’ennuis à l’âge mûr. Ce lavage des reins les préservera de l’auto-intoxication qui les menace.

Ils ont intérêt, en outre, à mener une vie saine dont les sports violents seront exclus. Mais le ping-pong, le tennis, un peu de jardinage, la marche, leur feront beaucoup de bien. Il importe qu’il y ait une oxygénation aussi constante que possible de l’organisme, ce qui leur épargnera en même temps les ennuis hépatiques qui accompagnent souvent les troubles du rein, très améliorés par l’homéopathie (Natrum phosphoricum).

Par-dessus tout, on leur conseillera un peu d’exercice pour assouplir la région lombaire, éviter les « raideurs douloureuses ». La danse, d’ailleurs, sera peut-être mieux adaptée que la gymnastique, même pour les hommes.

Les problèmes affectifs retentissent aussi sur leur santé et ils n’ont pas intérêt à prolonger les situations de conflit. Il vaut mieux un divorce ou une séparation qu’une tension permanente. En pareil cas la santé de la Balance peut se délabrer de façon spectaculaire, entraînant des phénomènes dépressifs graves.

L’alimentation doit être légère, les repas réguliers, riches en salades, fruits, légumes frais, œufs et laitages, en évitant tout ce qui peut irriter le rein ou la vessie. 1’alcool, la moutarde, le piment, le poivre… ainsi que le thé et le café forts. Les Balances apprécient la cuisine japonaise, raffinée et légère, qui leur convient fort bien.

Comment réagit-il ?

Le Balance ne peut pas s’empêcher de tenir compte de l’autre. C’est-à-dire qu’il hésitera à dire un mot blessant, à commettre une action agressive, par peur de faire de la peine. Car il projette sur l’autre sa propre sensibilité, sa propre susceptibilité et cela, bien souvent, le retient d’agir. Mais cela le rend aussi très vulnérable au regard d’autrui, à son jugement ; d’où certaines paralysies.

Comme il a besoin d’être bien jugé et ne supporte pas d’être rejeté, il se donne beaucoup de mal pour se faire aimer. II fait du charme, à perte de vue, à chacun et à n’importe quoi. Il lui faut désamorcer toute menace d’agression, puisqu’il ne supporte pas l’hostilité, sous quelque forme que ce soit. Mais on voit bien en même temps que ce dispositif de sécurité avec lequel il vit en permanence mobilise une énergie qui serait mieux employée ailleurs. C’est un homme conciliant, diplomate, habile et intelligent, qui manifeste dans sa vie un remarquable ~ esprit d’équité; du moins tente-t-il sincèrement de toujours peser le pour et le contre, de ne pas commettre d’injustice. Pourtant, et sans doute parce qu’il a le plus grand mal à trancher et à mettre fin à ses hésitations, il s’accroche à ses jugements ou à ses décisions avec une forme de raideur et peut alors manifester – ce qui surprend toujours – un côté tyrannique, maniaque et exigeant.

Il se met à l’abri derrière un certain moralisme, un côté conformiste. Et pourtant, lorsqu’on l’attaque sur ce terrain, qu’on fait appel à sa largeur de vue, à son équité, il réagit avec bonne volonté et souci de mieux comprendre.

D’autres se réfugient dans la futilité, le dilettantisme, dan r l’aspect le plus vénusien et le plus « féminin » du signe, pour éviter les grandes décisions et les actions héroïques.

Courtois, charmant, gentil et sentimental, le Balance séduit sans peine. Mais on lui reprochera vite ce qu’on appelle sa « lâcheté », son goût de la compromission. Il doit apprendre à extérioriser son agressivité, qui existe nécessairement chez un être aussi sensible.

Pour quoi est-il fait ?

C’est un esthète, un artiste, un amateur de belles choses. 5a sensibilité lui permet de comprendre â merveille les créations artistiques des autres et d’en restituer la subtilité. Il est plus souvent exécutant que compositeur. Le signe fournit aussi de bons danseurs, assez « narcissiques » pour se « rencontrer » sans déplaisir devant une glace ou se montrer en public. Ils ont le sens du rythme et du mouvement, un parfait équilibre.

Tous les métiers d’art lui conviennent : de l’édition d’art à la peinture en passant par la décoration ou la couture, la coiffure ou l’artisanat, la tapisserie par exemple. On en voit beaucoup parmi les antiquaires car ils ont l’instinct du bel objet, une prodigieuse sûreté de goût. Leur sens de l’harmonie et de l’esthétique peut d’ailleurs être utilisé dans de nombreux métiers modernes, dans leden’gn par exemple.

En dehors des métiers d’art, le Balance peut exploiter son aisance à établir des contacts, sa sociabilité extrême. Il réussira alors comme attaché de presse, impresario…, dans la diplomatie. Il faut aussi tenir compte de ses « dons d’équité » et d’attention à autrui qu’il utilise souvent-dans la magistrature. Il fera un excellent juge, à la fois honnête, sensible et rigoureux, souvent intuitif et capable de sentir, au-delà des apparences, la vérité de l’être qu’il a à juger.

Comment aime-t-il ?

Le Balance ne résiste pas au charme qu’il fait; c’est dire qu’il est incapable de dire u non », de se refuser, lorsqu’il a mis en marche un certain mécanisme. On dit que sa Vénus est celle du « charme viennois », celle du champagne et de la valse, des clairs de lune romantiques et des poèmes de Lamartine. Il tente de faire de sa cour un petit chef-d’œuvre du genre et tombe ainsi dans son propre piège.

Dans ce cas, bien sûr, il s’expose à une vie compliquée. Mais comme il est sentimental, il ne tarde pas à tomber amoureux et se contente alors de se retrouver comme l’âne de Buridan, entraîné dans un jeu de balançoire qui le porte de l’une à l’autre sans qu’il puisse savoir où vont ses préférences. II promet à chacune et ne peut se décider à blesser l’une ou l’autre, convaincu de surcroît que nulle ne pourrait se passer de lui… De toute façon, la décision ne viendra pas de lui; et c’est ce qu’il souhaite de toute son âme.

Il aime l’amour pour l’idée qu’il s’en fait, pour le prétexte qu’il lui fournit de tracer des arabesques dans le ciel ou d’écrire des poèmes. Le troubadour épris de sa Dame ne mourra point tant qu’il existera des Balances. D’ailleurs, il aime les femmes très féminines, un peu mystérieuses, un peu inaccessibles, peut-être même altières ou dangereuses… Comme il n’assume pas les souffrances qu’il inflige aux autres, par lâcheté, il va au-devant du châtiment et cherche à souffrir… c’est tellement romantique!…

Lorsqu’il se marie, il a les meilleures intentions du monde – il serait plus juste de dire : lorsqu’il se fait épouser – il espère être fidèle et respecter son « contrat a. Mais cet être charmant, conciliant et aimable n’est pas facile à vivre. II devient vite q conjugal», avec des exigences de chemises propres et repassées tous les jours, de plats présentés avec soin, d’attentions à sa personne, avec des réflexions plus ou moins amènes sur des cheveux un peu gras. Pour lui plaire, une femme – sa femme – devra toujours avoir l’air de sortir d’une boite. Si elle n’est ni Vierge, ni Balance elle-même, elle finira par en être irritée.

Il se dérobera devant l’affrontement qu’il ne supporte pas et elle aura les plus grandes difficultés à obtenir sa liberté, parce qu’il tentera de la raisonner et multipliera les concessions. Pourtant, si elle est déterminée, il s’inclinera devant la loi.

Et si c’était…

Et si c’était un animal, ce serait la biche, la tourterelle, le lama, le rossignol…
Si c’était un arbre : le palmier. Une plante : la glycine.
Une fleur : le réséda, la rose, le camélia. Un parfum : le jasmin, le nard…
Une saveur : suave.
Comme condiment : l’estragon.
Si c’était un métal : le cuivre, le platine.
Une couleur: le rose, le bleu pervenche, le vert Nil ou turquoise. Une pierre : le saphir bleu.
Et si c’était un instrument de musique : le violon.
Un objet de collection : des instruments anciens, des tableaux, des objets en écaille, des oiseaux peints, des meubles Louis XV…

 

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