capricorne23 décembre au 20 janvier
LE CAPRICORNE AU MASCULIN

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Comment le reconnaître ?

On le dit froid, distant, hautain; il n’est que timide ou plus souvent encore mal à l’aise dans sa « carcasse » qu’il trouvera toujours ingrate. Il souffre de se sentir raide, d’être pataud et terrestre, de marcher comme un paysan.

Souvent maigre, voire émacié, avec un nez long et tombant, des yeux descendants, une bouche serrée aux lèvres minces. Avec des épaules étroites, une stature osseuse, des mains longues et noueuses, une démarche un peu voûtée. Mais c’est là la caricature du Capricorne saturnien, du « triste », de celui dont on dit qu’il est a né vieux m. .

Il existe un autre Capricornien, plus étoffé, avec une solide charpente. Celui-là a le visage carré, un nez légèrement retroussé ou court et carré, des oreilles assez grandes, une bouche énergique, soulignée d’un pli profond de chaque côté des narines jusqu’en dessous des lèvres. Les yeux sont rieurs et obliques; les cheveux plats. Les mains sont grandes et larges; les pieds aussi.

Le premier type de Capricorne, le saturnisé, passe pour avoir de la «classe » ; le second, plus « marsien » passe pour être solide. Mais ni l’un ni l’autre n’est très heureux de l’apparence qu’il offre. Le premier serait représenté par Pierre Mendès-France, l’autre par Michel Piccoli, Henry Miller ou le maréchal Joffre… Souvent, le visage du Capricorne évoque un peu la tête de chèvre.

Comment se porte-t-il ?

Doué d’une bonne résistance nerveuse, il fait de vieux os. : C’est un arthritique et, à ce titre, il n’est pas exposé à une mort prématurée. Il se porte d’ailleurs mieux avec l’âge et son endurance croît avec les années. Mais le squelette est le siège de déformations et de rhumatismes qui le font beaucoup souffrir.

Cet émotif contrôlé, ce violent refoulé, est souvent atteint de ce que Conrad Moriquand appelle « les humeurs crasses du Capricorne » : eczéma, herpès, psoriasis, urticaire, démangeaisons par grand froid. La peau est sèche et fragile… C’est elle qui exprime . les variations d’humeur du Capricorne.

Il a d’ailleurs tout à fait intérêt à conserver cet exutoire qui le libère de ses tensions intérieures. Si on le débarrasse de son eczéma, il risque de le remplacer par des maladies beaucoup plus graves ‘ dont les intestins, le plus souvent, seront le siège. Ce saturnien souffre en général d’un ralentissement des échanges physiologiques. ‘

Sédentaire; il laisse sa machine s’encrasser et ne tarde pas à faire ‘ de l’auto-intoxication. La sclérose s’installe; le système variqueux en pâtit, la circulation sanguine est atteinte.

La tradition lui attribue un point faible : les genoux; et il est de fait qu’il peut, plus qu’un autre, se blesser, souffrir d’épanchements de synovie ou de rhumatismes au genou.

Le paradoxe du Capricorne c’est que son organisme vieillit prématurément mais qu’il sait de mieux en mieux utiliser son ` énergie. C’est là sans doute son côté « trompe la mort ».

Le Capricorne n’est pas hypocondriaque à la façon du Cancer qui passe son temps à se soigner. Il l’est au second degré, en ayant tellement peur de la maladie qu’il préfère jouer les autruches, refuse d’aller voir un médecin de crainte qu’on lui annonce qu’il a « quelque chose de grave ». Il peut aussi bien, devant une vraie ‘ maladie, lutter férocement pour retrouver la santé comme il peut se laisser aller, tenter « d’apprivoiser la mort », son moral étant alors totalement cassé. II a donc tendance à traiter ses petites misères par le mépris.

II connaît assez bien son rythme d’activité et tend à organiser son travail en fonction de celui-ci mais, lorsqu’il est pris dans l’engrenage d’une vie professionnelle surchargée, il commence, très progressivement, à en faire trop. Il a tendance à surestimer sa résistance nerveuse. Lorsqu’il craque, il est le premier surpris, furieux de surcroît, car il ne s’accorde pas le droit d’être malade.

Il devra donc respecter son propre rythme et s’accorder un temps de repos – même s’il prétend que cela l’épuise… – ou en tout cas changer d’activité: Il doit s’imposer de marcher un peu, de préférence dans une forêt ou des chemins de campagne. Il a besoin du contact avec la nature – comme tous les « terriens » – d’une vie simple. Plus il « suit » le soleil, se levant avec lui, se couchant avec lui, mieux il se porte.

Il doit boire beaucoup d’eau, manger du fromage (de chèvre surtout) riche en calcium, ne pas abuser des crudités qu’il aime car ses intestins ne supportent pas un excès de cellulose. Il évitera aussi les corps gras et d’une manière générale tout ce qui est indigeste. Le chou, le chou rouge surtout, lui réussit bien. Il doit manger des pamplemousses, des fruits qui favorisent l’élimination, les cerises… Un grand bol de bouillon de céleri chaque jour : son remède miracle. Un peu de gymnastique quotidienne aussi, pour éviter de se rouiller, car il est fort raide et pour activer la circulation sanguine car i1 est frileux. Le sel de Schussler qui lui correspond : Calcarea Phorphorica.

Comment réagit-il ?

Le Capricorne est né frustré. Quoi qu’on lui donne, quoi qu’on fasse, il sera toujours en « état de manque ». Il lui faut de l’attention, de la tendresse, de la gentillesse; il ne supporte pas d’être rejeté et moins encore d’être abandonné. II y a donc en lui une phénoménale avidité et il devra apprendre à acquérir une forme de détachement, de sérénité – à laquelle il aspire par ailleurs – qui ne devienne ni résignation ni regret.

Il donne l’apparence du calme, car il est très maître de lui ; par souci de la réaction de l’autre, il refoulera ses colères les plus ~ Violentes. Il doit pourtant apprendre à ne pas toujours se conduire de façon aristocratique. S’il a envie de « gueuler » un bon coup, il doit avoir le courage de le faire. Il a tendance à laisser s’accumuler les griefs et les rancœurs – qu’il n’oublie jamais – mais le jour ou il y a explosion, ça n’est plus la « coupe qui déborde » mais la « citerne », entraînant tout sur son passage. Et l’entourage, : habitué à le voir impassible, est tout surpris.

On le dit arriviste et ambitieux et il l’est souvent. Il a compris de bonne heure que, quand il acquiert un pouvoir sur les autres, . ceux-ci en ont moins sur lui. Et il ne déteste pas a régenter son monde». La politique, sans doute, l’attire pour cette raison…

On reproche souvent à l’homme du Capricorne d’être matérialiste, attaché aux biens de ce monde, avare. En fait, il trouve dans l’argent ou dans la possession de terres, une sécurité qui lui est nécessaire. Mais comme c’est un besogneux, un grand bûcheur; il s’arrangera toujours pour assurer sa subsistance et même celle des autres.

Il a le sens des responsabilités ; si le destin ne lui en envoie pas, il s’en crée ou s’en invente. Être responsable, c’est en même temps être nécessaire, voire indispensable et donc et toujours moins facilement « rejetable ».

L’orgueil est son arme maîtresse mais elle est à double tranchant. Il le pousse à entreprendre et comme il a de la persévérance et la résistance d’un coureur de fond, il atteint les buts qu’il s’est fixés. Mais il l’empêche trop souvent de demander de l’aide, d’avouer ses moments de faiblesse, d’admettre ses lâchetés. Il accepte souvent des compromissions, par peur des affro4tements. Et il se le reprochera longtemps.

Pour quoi est-il fait ?

Pour toutes les entreprises de longue haleine; les travaux lents et difficiles ne le rebutent pas ; au contraire. II peut mettre son intelligence analytique au service de travaux scientifiques, d’études ; philosophiques, de recherches archéologiques. Le passé, le lointain passé, les vieilles pierres, les langues anciennes… Tout cela le fascine, beaucoup plus que le présent ou même que l’avenir. Il aime trouver la cause des mécanismes et des phénomènes, aller au cœur des problèmes, en tirer la quintessence.

On trouvera bon nombre de Capricornes parmi les médecins, les chercheurs, les historiens. Mais ils ont le goût des choses concrètes. Et cela peut les amener à s’intéresser â l’architecture, à la construction, à l’agriculture ou à l’agronomie. Ou, comme Michel Sïffre, à la spéléologie.

Il n’a pas le goût du travail en équipe, préférant assumer seul ses responsabilités; pour la raison qu’il ne se fait confiance qu’à lui-même. Rien ne lui est plus difficile que de déléguer ses pouvoirs. En outre, il a horreur d’être bousculé, contrôlé, surveillé. Très sensible à la critique, très touché par les encouragements, il se construit sa carapace comme il peut. Son refuge, c’est le travail. Et le pire châtiment à lui infliger consisterait à le condamner à des vacances éternelles. ‘

On trouve beaucoup d’hommes politiques dans le signe : de Staline à Mao Tse toung en passant par Nasser, Nixon et bien d’autres. Et il est vrai que leurs vertus, comme leurs vices, s’accordent avec cette orientation : goût du pouvoir et de l’action, amour du travail et des responsabilités, besoin de dominer en même temps que d’être utile.

On peut compter sur lui car il est de parole… mais il prend son temps ; d’ailleurs, il a le temps. Sa réussite est souvent tardive. Dans tous les domaines. Le Capricorne rajeunit avec les années et s’adapte beaucoup mieux au s modernisme r dans la vieillesse.

Comment aime-t-il ?

Le Capricorne est méfiant. Il a peur d’être échaudé, de souffrir et d’être abandonné; alors, il s’avance vers l’amour sur la pointe des pieds, l’âme soupçonneuse et, bien souvent, l’abord revêche. Comme c’est en outre un moraliste, il donne aux autres l’impression qu’il les juge. Ce qui n’est pas tout à fait vrai… mais il a tôt fait de voir leurs faiblesses et leurs « petits côtés ».

Tout cela, bien souvent, l’installe dans le célibat. Il a tant de mal à se décider, à faire confiance, à s’assurer qu’il ne se trompe pas! Il a d’autant plus peur de s’engager qu’il est de tempérament fidèle et n’aime pas le changement. Il sait qu’une fois qu’il aura dit« oui », il ne reviendra pas en amère, si ce n’est sans beaucoup d’efforts et de souffrances. Et puis, il a le goût du « solide ». Il aime les habitudes qui sont pour lui rassurantes.

Il a bien souvent du mal à extérioriser ses sentiments ; à l’autre de savoir une fois pour toute qu’il est aimé. Mais en revanche, il a besoin d’affection. Il existe donc un capricornien détaché – et qui vit d’ailleurs fort bien dans son célibat – un autre qui satisfera sa part physique et charnelle, très exigeante, mais sans s’abandonner à l’amour. Et puis, il en existe un autre, plus féminin, qui donne et demande de la tendresse, qui, une fois ses défenses tombées, se montre infiniment affectueux, vigilant et présent; toujours avec un peu de pudeur.

Il doit se défier de sa mémoire, de son attachement à ses souvenirs. Il doit aussi « sortir de lui-même » et comprendre que le bonheur n’est possible, qu’une satisfaction affective n’est atteinte, que dans la mesure où on cesse de s’intéresser à soi.

Le problème sentimental du Capricorne c’est que sa maturité affective est généralement beaucoup plus tardive que sa maturité psychique et intellectuelle.

C’est le parfait mari des unions tardives. 

Et si c’était…

Au jeu du portrait chinois, nous pourrions dire que, si c’était un animal, ce serait un hibou, une tortue et, bien sûr, une chèvre.
Si c’était un arbre : un chêne ou un cyprès.
Une plante : la bruyère, le champignon.
Une fleur : le chardon bleu, le chèvre feuille, le pois de , senteur.
Un condiment : le thym.
Un métal : le plomb… Celui que l’alchimiste transforme en or. ‘ Une pierre : fonyx, la marcassite.
Une saveur : amère.
Un parfum : celui de la terre mouillée, du varech, du fumier…
Ses couleurs : le noir des laques chinoises, le gris foncé, le rouge cerise.
Si c’était un instrument de musique : ce serait le gong ou uw, flûte indienne:
Un objet de collection: des sculptures, des pierres, des antiquités, de vieux outils…

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