21 avril au 21 mai
LE TAUREAU AU MASCULIN
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Comment le reconnaître ?
Le Taureau est généralement petit et trapu. Avec l’âge, se dessine un estomac légèrement proéminent. C’est un « rond » : visage arrondi, nez rond, bouche charnue, lèvres pleines et gourmandes ; oeil de velours bordé de longs cils, bien ouvert. Pourtant, malgré cette pesanteur apparente, ce lien à la terre, la démarche conserve un côté dansant et léger… Son côté dieu Pan, sans doute. Souvent, le front large fait apparaître deux bosses hautes. Les pieds et les mains sont petits, charnus eux aussi. L’aspect potelé , persiste avec l’âge. Le cou est large… cou de taureau qui, selon certains, trahit le grand amoureux et qui va de pair avec un dos un peu épais, de robustes épaules. La force se trouve dans la partie supérieure du corps.
Souvent, le Taureau se passe la langue sur les lèvres, ce qui le fait ressembler à un chat gourmand. Il a besoin de toucher, de palper; c’est un sensuel et un tactile. On imagine volontiers ce e goûteur » jouant les chevaliers du Tastevin et discourant sur les mérites de tel ou tel cru. Il fait montre alors d’un vocabulaire d’une surprenante richesse.
Sa voix est musicale, colorée, chatoyante, pourrait-on dire. Ce n’est pas un hasard si ce signe fournit plus de chanteurs que tous les autres. On surprend parfois chez lui une pointe de vulgarité…
Comment se porte-t-il ?
Le Taureau est robuste. Il possède une grande puissance de travail mais il progresse avec lenteur, mange avec lenteur, se meut avec lenteur. Il sait économiser ses forces, organiser la distribution de son énergie. Sachant ménager sa monture, il peut aller loin. Pourtant sa propension aux excès et son goût pour la bonne chère favorise des engorgements, un empâtement d’autant plus menaçant qu’il n’a pas le goût du sport et préfère la pêche à la ligne à la course à pied. Il souffre souvent de troubles circulatoires : la couperose, la pléthore le guettent à l’âge mûr.
La gorge est son point faible. Dans l’enfance, il multiplie les angines. L’oreille et le nez sont également fragiles et avec le temps, la surdité peut s’installer.
Il est parfois victime d’un sang « trop riche » avec les risques de furoncles et d’anthrax inhérents à cette tendance. L’ulcère variqueux pourrait être à craindre ainsi que les hémorroïdes. Mais dans l’ensemble, le Taureau est solide et s’il échappe à l’hypertension, rien ne lui interdit de devenir un vert vieillard. Son amour de la vie et son intérêt pour une sexualité sans complexe l’aident très certainement à ne pas dételer. Ce paisible a tout intérêt à obéir aux rythmes de la nature, à se lever et à se coucher avec le soleil, à vivre à la campagne ou tout au moins à q recharger régulièrement ses batteries. La contemplation de la verdure le rééquilibre mieux que bien des traitements.
On lui conseillera de secouer sa paresse et de faire un peu plus d’exercice : s’il a la gymnastique en horreur, on pourra au moins obtenir de lui qu’il fasse chaque jour un peu de marche à pied et surtout il faudra qu’il se méfie de sa gourmandise, qu’il s’interdise de grignoter lorsqu’il n’a rien à faire. Ce qui le sauve, d’ailleurs, c’est de manger très lentement… en mâchant longuement, il fait durer le plaisir et ne se surcharge pas l’estomac.
Sur 1e plan alimentaire, on évitera les plats en sauce, les sucreries, toute alimentation trop riche et trop abondante. Il ne faut pas abuser de la viande. Les oeufs, les laitages, les fromages, conviennent au Taureau, ainsi que 1a salade et ]es légumes verts qu’il apprécie généralement. il peut manger de tout, à condition que ce soit avec mesure.
Son médicament homéopathique : Natrum Sulfaricum.
Comment réagit-il ?
Le natif du Taureau aime la vie et l’apprécie en jouisseur. Ayant le sens de la beauté et le goût du plaisir, il tire de choses simples des joies profondes. La contemplation d’une fleur on d’une jolie femme, un instant heureux, une belle musique, il ne lui en faut pas plus pour qu’il se sente empli d’une profonde gratitude envers le créateur… ou envers son géniteur.:. Il est heureux d’exister et ne s’attarde pas à d’éventuelles angoisses métaphysiques.
Malheur à celui qui lui a fait du tort, qui lui a dérobé ce qui lui appartient, qui a volé son père ou son grand-père : sa rancune ne s’éteindra pas même avec lui. Il peut éventuellement pardonner mais il ne peut pas effacer.
Son grand défaut est sans doute sa possessivité, sa jalousie. Il y a en lui un instinct de propriétaire qui se manifestera sur un plan ou sur un autre : « sa » femme, « sa » maison ou « son » argent, ou « son » invention. Rien ne peut empêcher qu’il soit pleinement satisfait lorsqu’il arpente son coin de terre ou soigne ses roses en regardant grandir ses enfants. La beauté l’émeut. Il a du goût, aime les objets, les choses rustiques, les matériaux nobles et naturels mais il sait se contenter de l’essentiel, se passer du superflu.
Lent à s’émouvoir, assez secret, malgré une apparence chaleureuse, il ne donne pas sa confiance au premier venu et attend des autres qu’ils fassent leurs preuves. Il ne prend jamais une décision sur un coup de tête. Son chois arrêté, il ne revient pas en arrière. L’entêtement, l’obstination sont à la fois sa force et sa faiblesse. Il manque de mobilité, assimile lentement. Il a pourtant la tête bien faite et le sens des synthèses solides. Jamais il ne se perd dans les nuages mais fait souvent référence au concret, au physique, au biologique, comme source incontestable. Il a du bon sens, avance avec prudence, en regardant toujours où il met les pieds.
L’argent joue Un rôle important, soit qu’il fasse aisément fortune, soit que le poids de la a nécessité A pèse sur lui toute sa vie et qu’il ne parvienne pas à se libérer de son besoin de sécurité.
Pour quoi est-il fait ?
Pour les affaires, bien souvent. il a des qualités d’organisation, du sens pratique, du réalisme et ne se laisse pas facilement émouvoir par les problèmes des autres. II défend ses intérêts et on lui reproche parfois de manquer de générosité. C’est là un méchant procès mais il faut savoir déclencher son désir de donner et ne jamais lui forcer la main.
Il peut devenir gérant d’immeuble, entrepreneur, constructeur. Il doit travailler sur du concret et se méfier des spéculations. Ce financier réussit dans la banque ou trouve toujours des capitaux dont i1 a besoin lorsqu’il veut créer sa propre affaire.
C’est aussi un bon bricoleur mais vaut mieux laisser les finitions à un autre. C’est pourquoi il sera parfait pour la maçonnerie et tout ce qui est gros oeuvre? Il s’intéressera à J’architecture ou à l’urbanisme. Son contact avec la terre lui permet de réussir dans l’agronomie, l’agriculture, l’horticulture, la recherche sur les engrais, etc. .
En tant que signe vénusien, il s’exprime avec bonheur dans un certain nombre d’activités artistiques. Nous avons déjà cité le chant, il faut y ajouter la danse, la sculpture, la peinture, de préférence les arts qui conservent une dimension concrète, un rapport avec la matière.
Lorsque les valeurs intellectuelles priment, on a affaire au mathématicien, au géomètre, au biologiste; toujours une racine dans la vie. Selon le mot de Conrad Moriquand : «Quand il a trouvé son point d’appui, il est en mesure de soulever le monde. » Les exemples dans l’histoire ne manquent pas, de Marx à Freud…
Comment aime-t-il ?
Le Taureau, aimant la vie, aime aussi l’amour. Ce sensuel méprise les « saboteurs s qui ne se donnent pas de mal pour offrir à une femme tout le plaisir qu’elle attend. Il joue d’elle comme d’un violoncelle. Avec ferveur, efficacité.. gratitude. L’amour occupe une grande place dans sa vie.
Dans la jeunesse,.il papillonne quelque peu, avec une avidité et une curiosité insatiables. Et puis un jour il décide de construire, de fonder un foyer. Et sur ce chapitre, il ne plaisante pas. Sa femme, ses enfants, sont sacrés à ses Yeux. Il fait son chois avec attention, là encore, sans hâte inutile. Il pèse avantages et inconvénients puis il prend sa décision. S’il y a des obstacles, il les renverse.
Il se donne vraiment du mal pour mériter son bonheur et en, tend être payé de retour. Il surmontera son égoïsme, rendra service, travaillera avec courage, cherchera à faire à sa femme une vie aussi agréable que possible. En échange, il lui demandera de se donner à lui, de lui être fidèle. Si elle a un « passé », elle n’aura jamais trop intérêt à l’évoquer devant lui… quoi qu’il en dise.
Il lui demandera de bien s’occuper de ses enfants, de le nourrir décemment et de tenir compte de ses goûts. Ceci dit, il est facile, à vivre, convive disert, boute-en-train, bavard dans ses moments d’euphorie… surtout lorsqu’il est à table en bonne compagnie ; et que le vin coule à flot. Mais lorsqu’il est de mauvaise humeur ou lorsqu’il fait la tête, il est malaisé de le dérider ; mieux vaut attendre que cela passe… et, pour gagner du temps, faire le premier pas, su moment où il commence à se détendre…
Et pour continuer notre portrait chinois :Et ci c’était :
Si c’était un animal, nous proposons un bœuf, un ours ou un crapaud.
Une plante : un chou, un rhododendron.
Une fleur : sûrement la rose ou la pivoine.
Un arbre fruitier de préférence : un pommier.
Une couleur : le rose indien ou le vert pré.
Un métal : le cuivre. Et une pierre précieuse : l’émeraude.
Un parfum : musc ou tubéreuse.
Une saveur : grasse et sucrée.
Un instrument de musique : le cor d’harmonie, le basson, peut-être le populaire accordéon.
Des objets de collection cuivres… ou des masques, des outils.